Bibliographie
AUBURTIN C. RODARY E., 2009, Aires protégées, espaces durables ? IRD. Autrefois enclaves marginales de protection de la nature, les aires protégées, apparues dès la fin du XIXe siècle, représentent aujourd’hui 12 % des surfaces émergées et concernent l’ensemble des territoires de la planète. Dans le contexte du développement durable, on attend à présent qu’elles répondent à la fois à des objectifs de conservation de la biodiversité et de développement social. |
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BRETON Jean -Marie, 2004, Tourisme, environnement et aires protégées : (Antilles-Guyane/Haïti/Québec), Karthala,524p. La mise en cohérence du tourisme et de l'environnement, à travers notamment les problématiques éco-touristiques, est devenue aujourd'hui une préoccupation de plus en plus présente, face aux diverses perturbations et dégradations que génère un tourisme de masse difficilement maîtrisé, alors que la pression de la demande sur les espaces de soleil et les zones de découverte tend fortement à s'accentuer. La Caraïbe, cet égard, n'échappe pas au dilemme de la vulgarisation des loisirs exotiques, et des atteintes conséquentes à un patrimoine naturel d'une exceptionnelle richesse. Le phénomène s'exprime en termes comparables dans des pays qui, comme le Québec, bien que proposant une offre touristique assez différente, n'en sont pas moins confrontés à des difficultés et des interrogations de même nature, dès lors qu'il apparaît incontournable de devoir intégrer la logique de la protection et de la conservation dans la perspective d'un développement durable et viable. Il en va ainsi à l'endroit des aires protégées, comme des espaces convoités, des écosystèmes fragiles, ou des biotopes menacés, qui alimentent une forte demande touristique, tout en s'avérant particulièrement vulnérables aux conséquences de la présence humaine sur les espaces, les espèces et leurs habitats. Ceci impose, au moment où la démocratisation des loisirs exerce une pression accrue sur les milieux, d'aménager et de pérenniser un indispensable équilibre entre des logiques socio-économiques et aménagistes, d'une part, et écologiques et environnementales, de l'autre, souvent contradictoires, sans que l'on doive pour autant sacrifier la valorisation ludique et culturelle des espaces naturels à une politique de protection et de conservation excessivement réductrice. |
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COLCHESTER Marcus, 2003, Nature sauvage, nature sauvée? Peuples autochtones, aires protégées et conservation de la biodiversité, Forest peoples programme et World Rainforest Movement, 131p. Cette publication rassemble plusieurs thèmes et expose les
positions que j’ai défendues durant les trente dernières années. Elle
s’appuie en particulier recherche sur des travaux de terrain effectués en
Amazonie dans les années 70 et 80, financés par le Social Science
Research Council, le Ruggles-Gate Trust et la Fondation Emslie-
Hornimann. En qualité de chercheur attaché à la Fondation de Sciences
naturelles La Salle à Caracas, j’ai été fortement impliqué, sur une longue
période, dans les efforts visant à défendre les droits des autochtones sur
leurs terres et le statut de zone protégée du haut Orénoque.Plus tard, en
tant que directeur des projets de l’organisation humanitaire Survival
International, je ne suis devenu que trop familier des conflits opposant les
aspirations des peuples autochtones à ce que les planificateurs des
programmes de conservation voulaient leur imposer.Au début des années
90, mon travail pour le Forest Peoples Programme, affilié au World
Rainforest Movement, m’a permis de me rendre sur le terrain et de rencontrer un
grand nombre de communautés autochtones |
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DEPRAZ Samuel, 2008, Géographie des espaces naturels protégés. Genèse, principes et enjeux territoriaux, Armand Colin,320p. Aujourd’hui, 120 000 espaces naturels protégés couvrent 20 millions de kilomètres carrés dans le monde. Ils ont accompagné l’essor contemporain de la conscience écologique. Depuis leur création voilà 150 ans, ils sont un élément incontournable de la gestion et de l’aménagement des territoires. |
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HÉRITIER Stéphane,2008, Les parcs nationaux dans le monde, Carrefours, 312p. Alors que les thématiques environnementales occupent de plus en plus de place dans les débats sociaux et les préoccupations politiques, plusieurs géographes français se sont engagés récemment dans des travaux de recherche sur les espaces protégés, et en particulier les plus emblématiques d’entre eux, les parcs nationaux. |
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MONOD Jean-Claude,RAZON Jean-Patrick 1999, Nature sauvage, nature sauvée? Ecologie et peuples autochtones, Ethnies documents 24-25., 240p. Ce volume composite, tant par la nature des textes que par l'intention des auteurs, est néanmoins extrêmement structuré. La question qu'il examine est celle de la relation qu'entretiennent les peuples autochtones avec leur environnement lorsqu'elle s'exprime, comme c'est de plus en plus souvent le cas, par des actions de défense du territoire et des prises de position politiques.
Au-delà des exemples particuliers qui sont décrits (en Nouvelle-Guinée, en Amazonie, en Australie, en Sibérie) et des déclarations militantes, deux vérités s'imposent. D'abord, que les peuples traditionnels ne sont pas des écologistes spontanés : ils perçoivent rarement la nature comme un objet qui doit être protégé et conservé dans son état sauvage pour des raisons intrinsèques. Leur environnement est surtout un aspect de leur mode de vie traditionnel qu'ils veulent défendre contre les agressions extérieures. Ensuite, il apparaît que certaines formes d'écologisme militant ne font pas bon ménage avec les habitants indigènes de cette nature tant adulée : le remarquable récit des mésaventures des indiens Kayapo du Brésil, pris entre leur désir d'améliorer leurs revenus et celui de leurs amis écologistes de leur voir administrer des réserves naturelles, éclaire les contradictions qui peuvent exister entre le fait d'habiter la forêt et celui de la protéger contre toute entreprise industrielle. |
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TURNBULL Colin, 1987, Les Iks: survivre par la cruauté au bord Ouganda, Ed. Trre humaine,361p. Dans le nord-est de l'Ouganda, deux mille chasseurs nomades vivent affamés, depuis que, par décision gouvernementale, leur territoire de chasse est devenu parc national. |
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WWF; Les peuples autochtones et la conservation: Déclaration de principe du WWF. |
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