bibliographie

CETRI,2009,Déforestation. Causes, acteurs et enjeux, 210p.

Problématique complexe aux causes et aux effets multiples, la déforestation est d’abord une tendance mondiale alarmante. Environ 130 000 km² sont déboisés chaque année, plus de quatre fois la superficie de la Belgique. Perte nette annuelle, après régénération et nouvelles plantations : 80 000 km². Particulièrement concernés, les trois principaux bassins forestiers du Sud : l’Amazonie, l’Afrique centrale et la zone Malaisie/Indonésie. Si les conceptions conservationnistes stigmatisent d’abord la pression démographique et les populations en quête de bois de feu ou de nouvelles terres, les mouvements paysans dénoncent quant à eux les usages industriels axés sur l’exportation et l’accumulation de profits, responsables d’une utilisation non durable des forêts et des terres défrichées. Exploitation abusive des bois et des minerais tropicaux, plantations de monocultures d’arbres à croissance rapide, montée en puissance des agro - carburants, production intensive de cellulose, de soja, d’huile de palme etc . les modèles de développement et de consommation dominants hypothèquent la survie des populations agro - forestières, érodent la biodiversité et dopent les émissions de CO2 liées au déboisement.

 

DAOU JOIRIS Véronique, BIGOMBÉ LOGO Patrice, 2010, Gestion participative des forêts d'Afrique centrale, Quae, 248p.

La forêt est confrontée à la réalité même des sociétés qui la gèrent. La gestion participative est présentée, reconnue et établie comme la référence des politiques publiques environnementales, l'ultime recours des processus de gestion des forêts d'Afrique centrale, mais elle s'avère aujourd'hui difficile à mettre en oeuvre et connaît des fortunes diverses. Comment expliquer ce décalage entre la rhétorique participative et sa mise en pratique localement ? Cet ouvrage collectif propose des réponses à cette question. Il apporte, dans une perspective pluridisciplinaire, un éclairage documenté et critique

 

STIDSEN Sille, JENSEN Marianne W.( IWGIA), 2006, Exploitations forestières et peuples autochtones, traduction en françaisen 2007 par le GITPA, L’Harmattan, 165p.

La déforestation massive dans diverses parties du globe (Amazonie, Bornéo, péninsule malaise, Indonésie, Afrique centrale et orientale, le Grand nord) cause non seulement des ravages écologiques, mais menace la survie même des peuples qui, depuis des millénaires, habitent la forêt. Cet ouvrage est consacré à l'analyse de la situation et des menaces que connaissent les peuples autochtones des forêts et aux solutions permettant une gestion durable des forêts.

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WRM,1998, Les Enjeux Determinants. La nécessité de contrôler les sociétés d’exploitation forestière transnationales, Ed Forest Monitor, et World Rainforest Movement, 56p.

Ce rapport fait partie d’une série qui traite de l’impact social, environnemental, économique et politique des sociétés transnationales sur les forêts et les peuples des forêts. Les rapports présentent des études de cas de secteurs, pays ou régions particuliers et examinent les activités de sociétés-clés, les connections politiques et les modus operandi. Les rapports examinent également la capacité des principaux acteurs—les gouvernements nationaux du pays d’origine et du pays hôte, la société civile, les institutions intergouvernementales pertinentes et les sociétés transnationales elles-mêmes—à atténuer les effets négatifs des opérations menées par les sociétés transnationales.

 

 

La forêt prise en otage : La nécessité de contrôler les sociétés transnationales, une étude européenne, 2003, Ed FM. Forests Monitor Ltd., 73p.

Ce rapport étudie le rôle joué par l'Union européenne dans la gestion des ressources forestières de six pays d'Afrique Centrale et en expose toutes les conséquences négatives : droits de la population locale diminués et besoins ignorés au plan local, national et international ; abattage illégal des arbres et contrebande ; exploitation forestière non durable ; population locale dépendante de la bienveillance de quelques sociétés transnationales pour des services élémentaires (la santé, l'enseignement,...)... Dans ce contexte, les prétendus bénéfices nets et durables du commerce international du bois, qui sont supposés revenir au pays, auraient besoin d'être réévalués.

 

 

WRM,2005, Les Peuples Indigènes : leurs forêts, leurs luttes et leurs droits, World Rainforest Movement, 160p.

Une place importante est accordée dans ce recueil à la situation particulière des peuples indigènes qui vivent encore en isolement volontaire, pour essayer de contribuer à la protection de leurs droits. La plupart des articles ont été rédigés en étroite collaboration avec le Programme pour les peuples des forêts (Forest Peoples Programme), avec les organisations de peuples autochtones et avec d’autres personnes et membres d’organisations qui défendent les droits de ces peuples. Le niveau d’analyse et de détail varie donc beaucoup d’un article à l’autre, du fait de la multiplicité des auteurs. Malgré cette variété, tous les articles reflètent les espoirs et les combats des peuples autochtones et témoignent de l’importance que revêt la collaboration extérieure pour la réalisation de leurs objectifs. Nous espérons que ce livre permettra à davantage de personnes et d’organisations soucieuses de la conservation des forêts de comprendre que les peuples autochtones y jouent un rôle essentiel, et qu’il faut donc les aider à défendre leur droit de rester leurs gardiens.

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SMOUTS Marie-Claude, 2001,La forêt tropicale, jungle internationale , Les revers d'une écopolitique mondiale, Ed. Presses de Sciences Po, 349 p.

Les forêts tropicales ne se portent pas bien. Cet ouvrage en expose les raisons : mépris des populations locales, modes de développement choisis, comportements prédateurs, conflits armés... Le tableau serait désespérant s'il n'y avait la force de la nature, des dynamiques forestières, et des populations lorsqu'on sait les entendre. Le temps de la forêt est un temps long. Le résultat des actions menées s'apprécie sur la durée. En s'appuyant sur les travaux d'experts les plus récents et sur des témoignages recueillis sur le terrain, l'auteur analyse les avancées et les limites de l'action internationale pour la gestion durable des forêts tropicales. Elle met en évidence l'émergence d'un 'système forestier mondial dont elle décrit la composition, le fonctionnement et les modes d'intervention.

 
SHIVA Vandana, 1990,La sève de la colère. Forêts en péril, du constat aux résistances, Publicetim N° 18/19, 232 pages.

Si la forêt vierge a maintenant ses stars, elle a surtout de très nombreux résistants dont les luttes restent enfouies dans le silence des médias. Il a fallu que le syndicaliste brésilien Chico Mendes soit assassiné pour que son nom et le combat des "seringueiros" soient portés à la connaissance du monde. Ce livre donne la parole à ceux et celles qui luttent contre l'abattage des forêts. Car il en va de leur existence. Et si la colère des peuples de la forêt porte déjà des fruits, comme on le verra ici, il est nécessaire de revenir aux sources, de faire l'exégèse du massacre. Pour que le monde sache, qu'il se sente concerné. Construit à la manière d'un puzzle, ce livre réunit des analyses, des faits, des chroniques, des cartes, des dessins, des photos, pour donner une vision d'ensemble de la situation. Il relaye ainsi l'appel de tous ceux et celles qui luttent parfois au péril de leur vie, de ceux et celles aussi qui s'engagent dans une action solidaire.